Voici une série de masques commencée en 2002 et qui se poursuit toujours.
Au départ il y avait une question: de quoi des masques ici et maintenant peuvent-ils être le reflet? Dans les masques rituels, les masques qui nous viennent d'autres continents, il existe toujours un rapport fort entre le masque et le lieu qui l'a produit, entre l'objet et la géographie dans laquelle il est né. Ainsi a germé l'idée de construire des masques à l'image de nos cités, là où j'habite et je travaille.
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Lisbonne I - Carton, papier, pigments - 2002
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Ces masques sont aussi des traces de mes pérégrinations, des échos matérialisés de mes voyages: Lisbonne, Bruxelles, Pantin, Khiva...
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Pantin - Papier, pigments, sables et métal
masque ville - 2013 |
Ils prennent place parfois dans un spectacle.
Dans un projet de pièce qui n'a finalement pas abouti, la mise en scène de la pièce de Julien Gracq, Le Roi pêcheur.
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Dans Le jeune Prince et la Vérité de Jean Claude Carrière en 2005, mis en scène par Jean-Philippe Montefiore. -Cie de l'Aparté
Dans la visite Face Cahée, des Archives départementales du Val de Marne. Mise en scène de JC Allais - Cie Roquetta
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Ils sont construits à partir de nos rebuts: de boites de carton, des emballages imbriqués, encollés avec des papiers journaux glanés ça et là; puis une patine souvent faite à base de sables ramenés de voyages.